La ville malade du coronavirus

Le coronavirus va-t-il changer la ville ? Certains medias posent la question aux spécialistes. C’est le cas d’un article du Guardian (le 26 Mars), intitulé cities after coronavirus: how covid-19 could radically alter urban life, qui s’appuie principalement sur un entretien avec Richard Sennett.
Après avoir rappelé combien les grandes épidémies ont marqué l’évolution de l’urbanisme ou des sociétés urbaines, ce qu’évoque Sennett dans son dernier livre1Sennett R. Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville. Paris : Albin Michel, 2019. 416 p., cet article aborde la contradiction entre densification et dispersion (désagrégation). Sennett prévoit d’ailleurs le développement d’un conflit entre la demande de santé publique et les exigences de la lutte contre le réchauffement. Il insiste ensuite sur la place du télétravail et ses développements possibles qui pourraient aboutir à une ville dans laquelle les banlieues lointaines et aérées tout comme les centres historiques seraient valorisés, alors que les « premières couronnes » verraient leurs difficultés s’accroitre.

En savoir plus

Notes   [ + ]

1. Sennett R. Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville. Paris : Albin Michel, 2019. 416 p.

Bibliographie   [ + ]

Notes   [ + ]

1. Sennett R. Bâtir et habiter. Pour une éthique de la ville. Paris : Albin Michel, 2019. 416 p.

Pour que l’Europe de la recherche ne soit plus la même

L’année universitaire 2019-2020, je m’en souviendrai. Comme chaque année, un découpage en deux semestres. Le premier a pour sa part été marqué par les mobilisations contre la réforme des retraites et celles contre la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR). Le second a quant été à lui bouleversé par l’épidémie de Coronavirus. En résumé, le premier semestre s’est passé en grève et le deuxième s’annonce confiné. Chronique d’une année de crise dans une université en crise.

Animer un atelier au temps des temps incertains

J’enseigne à l’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine de l’Université Grenoble et cela devait être une année de fête. Les formations en urbanisme allaient avoir cinquante ans et quoi de mieux qu’un anniversaire pour se retrouver et penser, ensemble, l’avenir. Tel était à Grenoble notre état d’esprit au début de l’année universitaire et les projets tant de recherche que d’enseignement ne manquaient pas. En voici deux exemples.

En savoir plus

Comprendre le néolibéralisme universitaire français à partir de la Suisse

Je me rappelle d’une discussion avec un professeur à l’Université de Genève qui connaît bien le système universitaire français parce que, lui-même Français, a émigré en Suisse en qualité de professeur. J’étais alors à mon je-ne-sais-plus-combien-énième contrat post-doctoral. Je défendais, auprès de lui et d’autres collègues, le statut français de maître·sse de conférences. Ce contrat existe aussi en Suisse, même s’il porte un autre nom : Maître·sse d’Enseignement et de Recherche (MER). Un statut qui existe sur le papier, mais qui, dans la réalité et par conviction, n’est plus utilisé pour embaucher de nouveaux et nouvelles collaborateurs/trices. Dans le discours de l’excellence, pas de place pour des MER. MER c’est du has been. La mode, c’est les tenure tracks.

En savoir plus

L’Espagne, entre précarité et « fuite des cerveaux »

Alors qu’à partir de 2007 l’Espagne connaît une crise économique et financière globale (aggravée par une crise immobilière nationale), elle assiste stupéfaite au départ vers l’étranger d’une bonne partie de ses diplômé·es universitaires. Le phénomène a pris une telle ampleur que la presse commence à parler de « fuga de cerebros », de « fuite des cerveaux », en référence aux milliers de jeunes qui ont quitté le pays en quête de meilleurs horizons où s’épanouir professionnellement. Certain·es, comme moi, architecte diplômée dans une école d’architecture à Madrid, ont visé le monde de la recherche. Si j’ai choisi de le faire en France, c’était en grande partie dû au cadre que j’y ai trouvé : opportunité de financement des recherches doctorales et postdoctorales (même dans les sciences humaines et sociales !) ; indépendance de la pensée scientifique ; possibilité de titularisation relativement « rapide » après la soutenance de la thèse ; sens du « collectif » au sein des organismes de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR).

En savoir plus

L’université ouverte à l’École d’Urbanisme de Paris, une université saisie par tout·e·s et pour tout·e·s

La mobilisation à l’École d’Urbanisme de Paris (EUP) qui a débuté mi-janvier est l’occasion de créer des espaces et des temps d’échanges, de rencontres, de cours alternatifs, de projections, de discussions, de balades… Un vaste programme rapidement réuni sous le nom d’« université ouverte à tout·e·s » mais dont le format et les responsables évoluent au fur et à mesure que les semaines passent. Comme annoncé dans le premier billet de l’EUP, voici une présentation rapide de cette organisation collective.

En savoir plus

L’École d’Urbanisme de Paris se mobilise !

Le 5 décembre 2019 démarrait en France un mouvement interprofessionnel inédit contre la réforme brutale du système des retraites. D’abord visible dans les transports, il en est aujourd’hui à plus de deux mois de grève, mobilise des secteurs inattendus comme l’opéra, les avocats ou la french tech et multiplie les manifestations nationales comme les actions symboliques… À l’université aussi, ce mouvement fait des émules. Déjà inquiets de la dégradation des conditions de travail et d’études, les membres des universités s’alarment de l’annonce d’une Loi « darwinienne » de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR). Fondée sur les principes de managérialisation du service public, de compétition des unités de recherche et de précarisation des carrières, elle soulève l’opposition d’une partie croissante de l’enseignement supérieur et la recherche[1] qui y reconnaît la même vision du monde que dans le projet retraite. 

En savoir plus

Appel à Billets

Nos conditions de recherche dans le champ de l’urbanisme : témoignages internationaux

Mobilisée contre les réformes qui peuvent porter atteinte à l’indépendance et à la qualité de la recherche, la RIURBA publie sur son blog une série de témoignages sur les conditions des chercheurs en France et dans d’autres pays. Nous souhaitons en particulier rendre compte de ce qu’est le quotidien des enseignants chercheurs et chercheurs, par rapport au choix des thèmes et à l’orientation des travaux, au déroulement de la carrière, au financement par projets, aux systèmes de contrôle… Nous appelons à des contributions parvenant de différents contextes nationaux (y compris la France) et de personnes travaillant dans le champ de l’aménagement et de l’urbanisme.

Les premiers témoignages à lire (et à compléter ! L’appel court toujours !) :

L’adresse : contact@riurba.review

Appel à Comm’ : Mutations sociétales et évolutions de l’action publique urbaine

Le Plan Urbanisme Construction Architecture (Puca) et le Lab’URBA organisent le 1er juin 2018 un séminaire intitulé « Mutations sociétales et évolutions de l’action publique urbaine » qui se tiendra à la grande arche de la Défense.
Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du programme incitatif de recherche « Retour sur vingt ans d’évolution des modes d’action publique urbaine » initié par le Puca. Un premier cycle de séminaires organisé en 2015-2016 a permis de mettre à plat ces principales évolutions dans le design institutionnel, l’organisation des systèmes d’acteurs et des niveaux de gouvernement afin de les rendre plus lisibles et d’en permettre une compréhension systémique. Un ouvrage rendant compte de ces travaux sera publié au premier semestre 2018 sous la direction de Vincent Béal, Sébastien Gardon, Maxime Huré, Marie-Clotilde Meilllerand et Max Rousseau.
Parallèlement, il est apparu important d’engager une réflexion permettant d’analyser ces évolutions de l’action publique à la lumière des grandes transformations sociétales. Il s’agit ici alors de rendre compte de ce qui change l’action publique et non ce qui change dans l’action publique. Pour ce faire, la démarche exploratoire conduite par Alain Bourdin, Michel Casteigts et Joël Idt consiste à considérer à la fois les analyses qui permettent de rendre compte des transformations sociétales et les théories centrées sur l’action publique. C’est dans le cadre de ce second chantier de recherche que s’inscrit le séminaire du 1er
juin 2018 intitulé « Mutations sociétales et évolutions de l’action publique ». A l’issue du séminaire, une sélection des communications présentées fera l’objet de la publication d’un ouvrage collectif ou d’un numéro de revue.

Date limite de remise des propositions : lundi 26 mars 2018

En savoir plus

Appel à Comm’ : Rencontres APERAU 2018

« Que reste-t-il du projet ? Approches, Méthodes & Enjeux communs »

Les Rencontres internationales en urbanisme de l’APERAU rassemblent chaque année des chercheurs et des praticiens qui débattent des enjeux urbanistiques contemporains de l’aménagement des villes et des territoires, notamment lors du colloque annuel de l’association. International et francophone, cellui-ci regroupe 41 institutions adhérentes au sein de trois sections régionales : Amérique du nord, Afrique et Moyen-Orient, Europe.

L’APERAU représente l’un des réseaux scientifiques francophones les plus dynamiques, qui joue pleinement le jeu de la francophonie et des échanges multiculturels dans une thématique, la ville, et plus largement l’aménagement et le développement durable, un enjeu considérable à l’échelle planétaire. L’APERAU bénéficie du soutien de l’Agence universitaire de la francophonie et de l’Association internationale des maires francophones.

Chaque année, ces rencontres sont organisées par un membre du réseau APERAU, à travers le monde francophone. La première édition s’est déroulée à Bordeaux, en 1999. Lille a déjà accueilli les septièmes rencontres, en 2005. Les dernières éditions ont eu lieu à Brest (2010), Constantine (2011), Lausanne (2012), Aix-en-Provence (2013), Montréal (2014), Rennes (2015), Bruxelles (2016) et Byblos (2017), au Liban.

Du 18 au 22 juin 2018, l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de Lille et le laboratoire TVES organisent la vingtième édition de ces rencontres internationales en urbanisme, sur l’un des campus de l’Université de Lille, la Cité scientifique, à Villeneuve d’Ascq.

 La manifestation se déroulera du 18 au 22 juin 2018 selon le planning suivant :
– Lundi 18 juin : Assemblée générale de l’APERAU internationale
– Mardi 19 juin : Rencontres doctorales de l’APERAU internationale
– Mercredi 20 juin : Séance plénière d’ouverture, introduisant le colloque « Que reste-t-il du projet ? Approches, méthodes et enjeux communs » et restitution du programme de recherche franco-brésilien « Richesses en partage », développé entre les universités de Lille et de Belo Horizonte. Soirée de convivialité au Fresnoy-Studio national des arts contemporains, à Tourcoing.
– Jeudi 21 et vendredi 22 juin : Ateliers du colloque « Que reste-t-il du projet ? Approches, méthodes et enjeux communs ». Ateliers mobiles dans la métropole lilloise le 21 après-midi.
– Séance plénière de clôture le 22 juin.

Le programme définitif sera diffusé ultérieurement.
Les inscriptions aux rencontres de l’APERAU 2018 se feront à partir du mois de mars 2018 sur le site Internet de l’Apereau.
Ces Rencontres internationales ont été exceptionnellement adossées au colloque du réseau francophone/lusophone du réseau « Attilio », qui se tiendra à Tours la semaine précédente, du 13 au 15 juin 2018, sur le thème : « Nature et ville. Regards croisés franco-lusophones », un évènement soutenu par l’APERAU et son équivalent brésilien, l’ANPUR.

Appel à communication rencontres APERAU Lille 2018

URBANISTE ? C’EST QUOI, UN URBANISTE ?

(Copyright Antoine de Saint – Exupéry, in « Le Petit Prince »)

(Copyright Antoine de Saint – Exupéry, in « Le Petit Prince »)

« DESSINE -MOI UN MOUTON, euh non, UN URBANISTE » Par Jean-Michel GUENOD, en collaboration avec Laurence COMBE D’INGUIMBERT.

I -PREAMBULE : DES INTERROGATIONS FONDATRICES

…. Mais avant tout une précaution indispensable : admettre que la tâche est hasardeuse !

En effet on trouve quelques superbes et pertinentes définitions de l’architecture, de « firmitas, utilitas, venustas » selon Vitruve, au « jeu savant, correct et magnifique des volumes sous la lumière » de Le Corbusier. Mais trouve-t-on l’équivalent pour l’urbanisme, au-delà du peu compromettant « art, science et technique de l’aménagement des agglomérations humaines » du Larousse, où le choix des trois mots-clefs est d’un parfait œcuménisme, comme le pêle-mêle qu’il propose citant Haussman, Cerda, Auzelle, Le Corbusier encore, ainsi que « nos grands contemporains », Françoise Choay, Christopher Alexander, François Ascher aussi ; mais rien d’aussi potentiellement consensuel, ramassé et frappant que les deux formules citées pour l’architecture.

Et c’est déjà là que le problème commence ! Mon postulat donc : l’urbanisme, considéré comme un mélange de ce que les Anglo-Saxons nomment plus précisément physical planning et urban design, n’est pas un avatar de l’architecture modulo juste une importante homothétie ! C’est une discipline à part entière, complexe de surcroît, qui nécessite une formation spécifique et ne confère à aucune formation ou profession autre un droit de préemption particulier, pas plus les architectes que les X-Ponts ou les géographes. Mais l’objet n’est ici en aucun cas de se livrer à une manichéiste charge en règle contre la place prise « spontanément » par les architectes et l’architecture dans les métiers et les pratiques de l’urbain[1]. En revanche, il s’agira de chercher un peu plus avant à en cerner le personnage (ou l’assemblage pertinent, s’il s’agissait d’un être multiple), lequel doit de surcroît correspondre à un monde urbain dont les paradigmes, autant que les formes, évoluent fortement, à hauteur des changements économiques, politiques et sociétaux de notre époque.

En savoir plus

Histoire de téléphériques – Réponse à un appel à billets –

Clément Orillard poursuit la discussion sur les téléphériques, lancée depuis Brest par Lionel Prigent. En premier rebond de cet  appel à billets, Florence Paulhiac rendait compte des réflexions montréalaises quant à l’opportunité de ce mode de transport en commun. C’est donc ici le deuxième rebond de ce même  appel ; une mise en perspective historique d’un drôle de transport urbain.

Lorsque l’on observe les premières réalisations de téléphérique ou télécabine en ville, il s’agit la plupart du temps d’opérations isolées attachées à la desserte d’un aménagement particulier. Parmi ceux-ci, on retrouve bien évidemment des opérations s’inscrivant dans une logique qui est celle des loisirs émergeant alors au sein des sociétés urbaines. Ainsi en est-il du téléphérique du port de Barcelone, lancé à l’occasion de l’Exposition Internationale de 1929, ou du téléphérique de Madrid, lancé en 1967 afin de desservir le complexe récréatif de Casa de Campo. En Allemagne, le téléphérique de Cologne est inauguré en 1957 pour accéder de manière efficace à l’exposition fédérale horticole dans le Rheinpark, stratégie suivie plus de cinquante ans plus tard par la ville de Coblence pour l’exposition horticole de 2011. Le Jewel Cable Car de Singapour a été inauguré en 1974 afin de desservir le parc de loisir de l’île de Sentosa. Plus largement, nombreux sont les exemples de téléphérique qui ne desservent qu’un point haut accueillant divers usages en matière de loisirs, comme le téléphérique de la Bastille à Grenoble.

En savoir plus

Dans la bibliothèque de la RIURBA… “Mangroves urbaines”

9782373680232Alain Bourdin nous donne quatre bonnes raisons de lire de toute urgence l’ouvrage de David Mangin et Marion Girodo sur les mangroves urbaines[1].

Il s’agit d’un vrai livre d’urbanisme. En regardant le dessin de la couverture qui nous présente le voisinage de l’opéra de Paris et nous fait voir les circulations en sous sol, on se dit que le mot de mangrove n’est peut être pas adéquat. Selon l’ONF « La mangrove est un écosystème qui se développe le long des côtes protégées des zones tropicales et subtropicales. Elle pousse dans un milieu à dépôt salin présentant diverses formes de sols anaérobies. Elle accueille une flore peu diversifiée mais une faune très riche.[2] ». Alors que les auteurs expliquent (p.9) : « Une mangrove  urbaine est un système urbain et architectural permettant à ses usagers de se rendre directement, depuis un quai de transport en sous-sol, à des espaces divers, souterrains ou aériens ». La poésie du mot dissimule-t-elle une incertitude conceptuelle ou un gout trop prononcé du « chic et choc » ? Certainement pas. L’objet urbain en cause est parfaitement identifié, il a du sens, il entraîne une réflexion sur le « mécano urbain », dirait David Mangin, ou sur le fonctionnement des villes contemporaines. Et ce texte n’a rien du manifeste par lequel certains architectes justifient et mettent en valeur leur manière de faire la ville. Ni d’une étude de formes urbaines qui dériverait vite vers une pure analyse architecturale. Ni d’une utopie, ni d’un recueil de prescriptions. Il s’agit de l’étude de dispositifs urbains considérés à la fois sous l’angle de la forme, des fonctions, des usages et de l’organisation (juridique, gestionnaire). Tout au plus manque-t-il la dimension imaginaire. Au centre se trouve la question des mobilités métropolitaines et de leurs liens avec les espaces du commerce d’abord, et également ceux des bureaux. On pourrait dire autrement qu’il y est question des hubs intra-urbains et de leur inscription dans l’espace des grandes métropoles. Un sujet d’urbanisme s’il en est.

En savoir plus

Le téléphérique urbain à Montréal : se balader ou se déplacer ? Mythes et enjeux métropolitains – Réponse à un “Appel à billets” –

Florence Paulhiac répond à l’appel à billets lancé la semaine dernière par Lionel Prigent : des téléphériques en débat !

Plusieurs réflexions sur le développement de Montréal ont porté leurs regards sur l’opportunité d’implanter un téléphérique urbain. C’est notamment une proposition de la société Skylink faite à la Ville de Montréal, en 2006, qui lance le débat. Montréal fera-t-elle partie des 100 grandes villes du monde équipées d’un tel moyen de transport ? En 2012, l’idée de téléphérique urbain est reprise comme promesse de campagne par un des candidats à la mairie de Montréal : s’il est élu, le téléphérique reliera le parc du Mont-Royal, point culminant de la ville (appelé aussi La Montagne) à la rive sud de la métropole. Le projet est alors versé pêle-mêle aux autres projets du candidat, au côté du tramway notamment, et devient un élément de solution aux problèmes de mobilité et de la congestion routière. Ses atouts majeurs ? Peu coûteux (réalisation estimée à 25 millions de dollars canadiens), il pourrait transporter de 4 à 6 000 personnes à l’heure, en proposant une vue magnifique… Même si le point d’arrivée sur la Montagne est peu pertinent pour les déplacements domicile-travail. Le candidat ne sera pas élu à la mairie.

En savoir plus

Billets plus récents
Billets plus anciens