Les Pays-Bas et le prix de l’excellence
Il y a 13 universités aux Pays-Bas.[1] Toutes se parent d’excellence. Les métriques de l’excellence académique confirment. Toutes se positionnent dans le top 2% des classements des 17 000 universités de par le monde (QS[2], THE[3], CWTS[4]) et toutes sauf une dans le classement de Shanghai (ARWU[5]). Sept sont classées dans le top 100 mondial du THE Rankings, quatre dans le top 100 des Shanghai Rankings et deux dans le top 100 de QS World University. [6] Pour 2020, mon université – l’Université d’Amsterdam – était classée 64ème (QS) 62ème (THE) et 101ème (Shanghai)[7].
J’y suis (r)attachée depuis les années quatre-vingt, c’est-à-dire avant que les rankings prennent l’importance qu’ils ont aujourd’hui. Avant aussi que l’excellence soit inscrite explicitement comme objectif dans la politique de la recherche et de l’enseignement supérieur du gouvernement.[8]. Depuis 1989, l’excellence est devenue « le superlatif de qualité ». Excellence et compétition avec le top mondial de la recherche (Harvard et Princeton aux Etats-Unis et Cambridge et Oxford au Royaume-Uni) sont les priorités de la politique de la recherche néerlandaise. Un phénomène et une rhétorique dans lesquels s’inscrivent de nombreux pays européens mais aussi la politique de recherche européenne, notamment à travers les bourses ERC.[9] L’ université managériale date de 1997 avec la réforme des universités qui signifia la fin de l’influence des enseignant·es-chercheur·ses et des étudiant·es dans la gestion des universités.[10]
Les classements semblent donc donner raison à ces politiques ambitieuses, mais cela a un fort prix humain, qui est de moins en moins accepté et de plus en plus remis en question, par des mobilisations des enseignant·es-chercheur·ses, mais aussi par les institutions de la recherche et de l’enseignement supérieur : les directoires des universités, l’Association des universités néerlandaises VSNU[11], l’Académie royale néerlandaise des arts et des sciences (KNAW) et même l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique NWO (partenaire de l’Agence nationale pour la recherche ANR dans de nombreux programmes multinationaux).
Le pays se caractérise par une culture politique consensuelle (système électoral proportionnel et gouvernements de coalition) qui vaut aussi dans les relations de travail (conventions collectives de travail négociées par secteur, dans l’enseignement supérieur par les syndicats et l’Association des universités néerlandaises VSNU). Les enseignant·es-chercheur·ses se mobilisent néanmoins plus visiblement dans l’espace public pour demander plus de budgets pour l’enseignement supérieur et pour la recherche , depuis 2018 dans le mouvement WO in Actie [L’Enseignement supérieur en action] avec le soutien des principaux syndicats et des directoires des universités. Cette mobilisation est la réactualisation de précédentes campagnes, comme la pétition Naar een andere universiteit [Pour une autre université]organisée par H.NU Platform Hervorming Nederlandse Universiteiten [Plateforme – Réforme des universités néerlandaises] en 2013 ou du rapport du collectif Science in Transition paru la même année.[12] Des actions locales plus spectaculaires eurent lieu en 2015 à l’Université d’Amsterdam (avec occupation de la Maagdenhuis, le siège de la présidence, ce n’était pas arrivé depuis 1969)[13].
Ces revendications naissent d’un mal vivre que ressentent les personnels des universités, qui sont, somme toute, très performantes. Toutes sont liées à la marchandisation des connaissances et se confrontent aux limites du modèle d’exploitation de l’université managériale néolibérale et de l’auto-exploitation des enseignant·es-chercheur·ses d’excellence qui les caractérisent[14].
On notera la négligence de l’enseignement (car l’excellence concerne surtout les chercheur·ses), une fétichisation de l’innovation, la comparaison continuelle et la compétition perpétuelle entre chercheur·ses, le transfert des crédits de recherche des universités vers les programmes de recherche compétitifs locaux, nationaux, multinationaux ou supranationaux, l’omniprésence de métriques pour comparer les performances des chercheur·ses et pour ce faire aussi l’imposition de métriques uniformes (inspirées des sciences dites dures) dans toutes les disciplines.[15]
Le manque de pérennité est aussi criant : les bons résultats créent des attentes, mais les crédits ne suivent pas. Les États Membres de l’Union européenne se sont fixés comme objectif de dépenser 3 % de leur PNB à la recherche. Les Pays-Bas ont plafonné à 2,5 % mais sont en baisse (2 % en 2016) à cause d’une austérité budgétaire préconisée par le parti conservateur VVD qui domine les coalitions gouvernementales et cela pour réduire les déficits budgétaires de l’Etat (même s’ils sont déjà bien en dessous des critères de Maastricht pour la zone euro).[16]
La recherche a été réformée nationalement et localement dans une logique de l’excellence, réduisant les crédits généraux pour la recherche pour financer des projets d’excellence et des programmes à thèmes prioritaires. Cela entraîne la précarisation de l’emploi mais aussi une surcharge de travail pour l’écriture de propositions de projets, leur évaluation ainsi que celles des candidat·es, comme pour le rapportage et les évaluations des projets financés, ainsi que par le poids de ces dossiers pour l’administration. Et, surtout, cela se traduit par une réorientation des stratégies personnelles de recherche, d’écriture et de publication, pour mettre toutes les chances de son côté entérinant et alimentant de fait le modèle lui-même.
Les impacts sur l’enseignement sont néfastes,[17] sans compter que le financement des heures d’enseignement a beaucoup diminué dans la même période. Le système de répartition des financements des crédits nationaux a exacerbé la compétition entre universités pour gonfler le nombre d’étudiant·es. Les universités recrutent à l’étranger pour agrandir leur part de marché (les différences de qualité entre les diplômes étant très réduites, les étudiant·es néerlandais·es ne sont pas particulièrement mobiles, par contre les bons scores des universités néerlandaises et les frais d’inscription modérés par rapport au Royaume-Uni, aux États-Unis ou à l’Australie sont attrayants pour les étudiant·es extra-européen·nes). Mais du coup, les crédits par étudiant·e ont fortement diminué.[18] Dans le même temps, la logique marchande a transformé les étudiant·es en client·es et a imposé les métriques dans le suivi des enseignements aussi. L’internationalisation s’accompagne d’une anglicisation tous azimuts, la disparition des masters puis des licences en néerlandais, même dans les universités officiellement néerlandophones (pour faire des économies en supprimant les cours néerlandophones quand il y a des doublons).
L’université marchande c’est aussi des logiques marchandes entre les services mêmes de l’université entre lesquels s’échangent des factures pour la réservation d’une salle de réunion, de cours, pour une place dans un bureau… Et la comptabilité qui va avec et les surcoûts administratifs que cela entraine. Les politiques immobilières des universités (qui ont suivi une décentralisation dans ce domaine) et surtout la financiarisation de ces politiques sont un poids de plus en plus lourd dans les budgets des universités. Et ce n’est qu’une fois les locaux et tous les étages de la machine administrative payés que l’on voit combien d’argent il reste pour les heures d’enseignement proprement dit !
Enfin, et surtout, c’est l’auto-exploitation systématique des enseignant·es et des chercheur·ses, et encore plus des enseignant·es-chercheur·ses, pour faire le travail malgré le manque flagrant de moyens : parce que les étudiant·es sont là, parce que l’on veut améliorer son enseignement, parce que l’on veut faire du terrain, parce que l’on veut trouver des crédits pour créer des postes (même temporaires) pour des doctorant·es , des post-docs et des jeunes collègues (et des moins jeunes).
La mobilisation de 2015 à l’Université d’Amsterdam[19] fit beaucoup de bruit à l’époque. Les résultats locaux (en plus de la démission de la présidente du directoire) restent ambivalents. Trois comités paritaires furent nommés : un sur la démocratisation et la décentralisation,[20] un sur la diversité et la décolonisation des savoirs,[21] et un sur les finances et la politique immobilière.[22] Ils firent des rapports relativement modérés et constructifs. Quelques mesures furent reprises par le directoire : un·e représentant·e des étudiant·es (non élu.e) associé·e au directoire, une personne responsable de la diversité, plus de transparence sur les budgets… Des pas minuscules vers le changement et beaucoup d’incohérences. Une certaine revalorisation de l’enseignement a eu lieu, mais dans une logique d’excellence, avec des reports de budgets de l’enseignement « ordinaire » vers des projets d’enseignement innovants. Autrement dit, un renforcement de la logique d’excellence. Les problèmes de la précarité et du surmenage restent entiers.[23]
En 2019-2020 les enseignant·es-chercheur·ses s’organisent nationalement sous le nom de WOinActie [Enseignement supérieur en action, le O entretient ici l’ambivalence car enseignement et recherche commencent par un O en néerlandais : onderwijs respectivement onderzoek].[24] Les actions coordonnées se suivent : ouverture alternative de l’année universitaire (en marge de l’ouverture officielle en présence de la ministre à Leiden) en septembre[25], grève du zèle (out-of-office-reply annonçant se tenir aux heures payées) en novembre[26], dossiers sur les surcharges de travail et les heures supplémentaires (non-payées) nécessaires pour faire le travail imparti envoyés à l’inspection du travail (décembre).[27] Ce dernier rapport présente une collection de plus de 700 témoignages sur la surcharge de travail (23 % d’heures de plus en moyenne chez les administratifs, 28 % chez les doctorant·es, 34 % chez les postdocs, 36 % chez les maître·sses de conférences, 38 % chez les professeur·es associé·es à 45 % chez les professeur·es et même 47 % pour les enseignant·es.) et ses conséquences sur la qualité de leur travail, leur bien-être et leur santé et la vie de leurs proches.[28]
Les réactions politiques restent hélas bien en deçà des attentes. Les directoires se disent conscients des problèmes. La KNAW appelle à un meilleur équilibre entre enseignement et recherche.[29] La NWO et la VSNU appellent la ministre à des mesures pour réduire la surcharge de travail et à de nouvelles façons d’évaluer et de coter les enseignant·es-chercheur·ses. (donc plutôt de nouvelles métriques que l’abandon de la logique de l’excellence) et à un rééquilibrage entre les budgets de recherche ordinaires versés aux universités et les bourses d’excellence allouées par la NWO.[30] La NWO prône l’introduction de procédures d’application et de sélection simplifiées (ou en amont au sein des universités avant de postuler à la NWO) mais elles pourraient plutôt renforcer l’effet Matthieu[31] (au profit des chercheur·ses individuel·les et des équipes d’excellence).
Dans les universités, les solutions individuelles sont proposées : formations à la gestion du temps, à la gestion des emails, mindfulness et yoga, week van de werkstress [semaine du stress au travail] [32]. On retrouve aussi les odes à la slow science[33] et aux slow professors[34] (dans le contexte du slow movement). Un luxe qui semble aussi être le privilège des arrivé·es de la course à l’excellence, comme le montre encore le discours d’ouverture de l’année académique du Netherlands Institute for Advanced Studies NIAS par son nouveau recteur Jan Willem Duyvendak – titulaire d’une chaire d’excellence à l’Université d’Amsterdam.[35]
Néanmoins, en comparant la situation néerlandaise avec celle de l’université française depuis la LRU et face à la LPPR, on ne peut que se féliciter de conditions de travail relativement favorables, pour les enseignant·es et encore plus pour les étudiant·es., mais avec des frais d’inscription plus élevés qu’en France, 2083 EUR en 2019-2020 (1041 EUR pour la première année de licence), et encore bien plus élevés pour une deuxième formation et pour les étudiant·es hors UE/EEE (variable par discipline et par université, 8400 EUR en licence en géographie à l’Université d’Amsterdam, et 14850 EUR en master pour les premièr·es, 10 000 EUR et 16 335 EUR pour les second·es).
En fait nous manquons surtout de canaux pour échanger des informations sur les systèmes universitaires, tels qu’ils existent et tels qu’ils actualisent la logique de l’excellence. Les apparences sont souvent trompeuses.[36] La France se targue d’une université ouverte (certain·es pour s’en désoler) mais elle connaît des grandes écoles très sélectives, très bien dotées financièrement, ainsi que les parcours de classes « prépas », sans parler de fortes inégalités dans le secondaire entre collèges et lycées. Les Pays-Bas se targuent de miser sur l’excellence sans se rendre compte que leurs bonnes performances dans ce domaine (jusqu’à présent !) dépendent peut-être moins d’un recrutement efficace des chercheur·ses individuel·les les plus excellentes, mais plutôt du niveau élevé et homogène des universités. Quoi qu’il en soit, la logique d’excellence divise et sape la continuité, la confiance et la collaboration nécessaires à toute activité d’enseignement et de recherche de qualité.[37]
Virginie Mamadouh
Professeur, Département de Géographie, d’Aménagement et de Développement International, Université d’Amsterdam, Pays-Bas
Ce billet est publié avec d’autres textes, en réponse à l’Appel à billets : Nos conditions de recherche dans le champ de l’urbanisme : témoignages internationaux :
- “Pour que l’Europe de la recherche ne soit plus la même” de J. Buyck
- “Comprendre le néolibéralisme universitaire français à partir de la Suisse” de C. Del Biaggio ;
- “L’Espagne, entre précarité et « fuite des cerveaux »” de I. Ramirez ;
- “Implications of turning UK Higher Education Institutions into profit-oriented Enterprises” d’A. Frank ;
- “L’École d’Urbanisme de Paris se mobilise” de Personnels et étudiant.e.s en lutte
- “L’université ouverte à l’École d’Urbanisme de Paris, une université sais par tout.e.s et pour tout.e.s” de e Personnels et étudiant.e.s en lutte ;
- “Le financement de la recherche par projet. Ce que nous apprend le présupposé « modèle américain » à travers l’exemple de l’émergence du champ des urban studies dans les années 50 et 60” de C. Orillard
[1] Le quatorzième membre de VSNU est Open Universiteit [Université ouverte] qui s’occupe d’enseignement à distance et qui n’est pas prise en compte dans les classements internationaux.
[2] QS World University Rankings, par la firme britannique Quacquarelli Symonds (QS), https://www.topuniversities.com/university-rankings
[3] The Times Higher Education World University Ranking, du Times Higher Education Magazine. https://www.timeshighereducation.com/world-university-rankings
[4] Centrum voor Wetenschap en Technologische Studies (CWTS) de l’université de Leiden qui évalue surtout la recherche https://www.leidenranking.com/
[5] Academic Ranking of World Universities (ARWU) de l’université Jiao-tong de Shanghai http://www.shanghairanking.com/
[6] https://www.study.eu/best-universities/netherlands ; https://www.vsnu.nl/en_GB/f_c_rankings.html ; https://www.vsnu.nl/files/VSNU%202017/VSNU_Infographic_Rankings_English.pdf (consultés le 18 février 2020).
[7] Pour la promotion locale voir https://www.uva.nl/en/about-the-uva/about-the-university/rankings/rankings.html (consulté le 18 février 2020).
[8] Nota wetenschapsbeleid voor de jaren negentig [Mémorandum pour une politique de la recherche pour les années quatre-vingt-dix] du Ministre de l’éducation et des sciences Wim Deetman en 1989
[9] Comme le rappelle le rapport Excellent is niet gewoon (version anglaise Excellence is extra-ordinary : Thirty years of excellence in focus in Dutch science policy) du Rathenau Instituut, un institut sur l’impact de la recherche, l’innovation et la technologie maintenant rattaché à l’Académie royale néerlandaise des arts et des sciences (KNAW). https://www.scienceguide.nl/wp-content/uploads/2018/10/Excellent-is-niet-gewoon-Rathenau-Instituut.pdf ou https://www.rathenau.nl/sites/default/files/2019-01/Excellence%20is%20extra-ordinary%20-%20Rathenau%20Instituut_0.pdf
[10] Wet Modernisering universiteitsbestuur (MUB) [loi de modernisation de la gestion des universités] 1997 du ministre Jo Ritzen.
[11] On notera que le S dans cet acronyme est la première lettre de samenwerkende dans VSNU signifiant coopérantes et souligne la coopération entre les universités néerlandaises.
[12] Prise de position en néerlandais et en anglais https://scienceintransition.nl/over-science-in-transition/position-paper et https://scienceintransition.nl/en/about-science-in-transition/position-paper
[13] voir l’analyse de Casper Thomas publiée par les presses de l’université d’ Amsterdam : Thomas, C. (2015). Competente rebellen: Hoe de universiteit in opstand kwam tegen het marktdenken. [Des rebelles compétents : Comment l’université se révolta contre la logique du marché]. Amsterdam: Amsterdam University Press.
[14] Alors que la recherche est paralysée par la pandémie Covid-19, comme le reste de la société, le directeur d’un laboratoire de recherche se sentait obligé de préciser que le laboratoire n’escomptait certainement pas que les normes minimales en termes de publication soient atteintes pour cette année académique, avant d’adjurer les membres du laboratoire de prendre maintenant soin d’eux-mêmes, de leurs proches et de leurs collègues.
[15] Rathenau Instituut 2018 Excellent is niet gewoon [Excellent n’ est pas l’ordinaire/simple/normal] https://www.scienceguide.nl/wp-content/uploads/2018/10/Excellent-is-niet-gewoon-Rathenau-Instituut.pdf p 10.
[16] https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=File:Gross_domestic_expenditure_on_R_%26_D,_2007_and_2017_(%25,_relative_to_GDP).png ; Voir aussi http://woinactie.blogspot.com/p/de-feiten_75.html
[17] Voir par exemple : Deresiewicz, William 2015 Excellent Sheep: The Miseducation of the American Elite and the Way to a Meaningful Life. New York: Free Press.
[18] Ce tableau n’est disponible qu’en néerlandais : https://www.vsnu.nl/dalende-rijksbijdrage.html mais d’autres chiffres sont disponibles en anglais sur le même site https://www.vsnu.nl/en_GB/facts-and-figures.html (consultés le 18 février 2020). Voir aussi : http://woinactie.blogspot.com/p/de-feiten_75.html
[19] Les sites sont toujours en ligne : Humanities Rally https://humanitiesrally.com/ (étudiant·es) (site en anglais et néerlandais) ; Rethink UvA http://rethinkuva.org/ (staff) (site surtout en anglais) ; University of Colour https://universityofcolour.com/ ; Amsterdam United – The intersectional student platform http://www.amsterdamunited.org/ ; Commoning UvA https://www.facebook.com/commoninguva/ (surtout en néerlandais) ; voir aussi : Commemoration 28 Feb 2020 https://www.facebook.com/events/1027631477631420/
[20] Report of the Democratisation & Decentralisation Committee https://student.uva.nl/en/content/news/2016/11/discussion-forum-referendum.html ; Referendum https://www.uva.nl/en/content/news/news/2016/11/uva-facilitation-procedure-for-advisory-referendum.html ; Democratisation 10 points plan https://www.uva.nl/en/content/news/news/2016/04/democratisation-update.html .
[21] https://www.uva.nl/en/content/news/news/2016/10/diversity-committee-presents-final-report.html
[22] https://www.uva.nl/en/content/news/news/2016/06/finance-and-accommodations-research-committee-‘uva-in-good-financial-health’.html
[23] Voir : De leerfabriek [l’usine à apprendre] De Groene Amsterdammer 29 januari 2020 (en néerlandais) https://www.groene.nl/artikel/de-leerfabriek .
[24] https://woinactie.blogspot.com/ Certaines pages sont disponibles en anglais : The movement https://woinactie.blogspot.com/p/about-woinactie.html ; The facts https://woinactie.blogspot.com/p/de-feiten_75.html ; The effects https://woinactie.blogspot.com/p/the-consequences.html ; The demands https://woinactie.blogspot.com/p/the-demands.html ; Actions and material https://woinactie.blogspot.com/p/the-actions.html (consultés 18 février 2020).
[25] https://nos.nl/artikel/2300074-protest-bij-opening-academisch-jaar-minister-moet-opstappen.html et https://nos.nl/uitzending/43945-nos-journaal.html)
[26] https://www.scienceguide.nl/2019/11/wie-heeft-er-tijd-voor-een-witte-staking/
[27] Survey about structural overtime (en néerlandais et en anglais), janvier 2020 https://woinactie.blogspot.com/2020/01/ons-rapport-inventarisatie-omvang-en.html
(Voir aussi : https://nos.nl/artikel/2319425-wetenschappers-naar-inspectie-vanwege-overwerk-mensen-raken-opgebrand.html et questions parlementaires https://www.tweedemonitor.nl/kamervraag/2020Z01017 )
[28] Voir aussi: Tijdink, Smulders & Bouter 2017 Publiphilia Impactfactorius: a new psychiatric syndrome among biomedical scientists? PeerJ https://peerj.com/preprints/3347/ .
[29] KNAW 2018 Position paper on teaching and research
[30] https://vsnu.nl/files/documenten/Domeinen/Personeel/Integraal_plan_verlagen_druk_op_het_systeem.pdf
[31] Référence à l’Evangile selon Matthieu : « For to every one who has will more be given, and he will have abundance ; but from him who has not, even what he has will be taken away ». — Matthew 25:29, RSV. Dit autrement : Ceux qui ont eu des financements ont plus de chance d’en obtenir à nouveau que les autres ; ou encore « on ne prête qu’aux riches ».
[32] https://www.careerevents.uva.nl/event/week-work-stress-2019-beat-stress
[33] 2010 Slow Science Manifesto http://slow-science.org/
[34] Maggie Berg and Barbara K. Seeber 2014 The Slow Professor: Challenging the Culture of Speed in the Academy Toronto: University of Toronto Press. Voir aussi : Pels, Dick (2003). Unhastening Science: Autonomy and Reflexivity in the Social theory of Knowledge. Liverpool: Liverpool University Press.
[35] https://nias.knaw.nl/stories/on-slow-science/ (September 2019)
[36] Voir par exemple le plaidoyer dans le recent éditorial de notre collègue étatsunien Dave Kaplan, président de l’American Association of Geographers (AAG): Beyond the academic 1 percent or how to create a more inclusive and equitable academic culture. AAG Newsletter January 2020 http://news.aag.org/2020/01/beyond-the-academic-1-percent/
[37] Appel italien à nous désintoxiquer, voir pour la version française : https://academia.hypotheses.org/16015 (consultés le 25 février 2020).
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